Courriel
actualités
salons, colloques et conférences
J'aime l'Afrique
Plus qu'un conte de Fées, Béatrice GRANDCOLAS
nous fait découvrir une portion du Paradis!


Hôtel-Restaurant à Dagbego, Côte d'Ivoire

Née à Paris, France, d’un père italien et d’une mère belge qui se sont rencontrés à Londres, Béatrice Grandcolas a hérité de son père le goût de la lecture, de sa mère celui des langues, de sa grand-mère maternelle le dynamisme, de son grand-père paternel la fascination des grands horizons lointains, et de tous la détermination et la tolérance. Elevée à Paris puis Nice, elle a pu dès l’âge de 7 ans se familiariser au voyage et à la diversité des cultures grâce à des séjours fréquents à Turin et Bruxelles où sa famille tenait un hôtel meublé qui hébergeait des étudiants étrangers du monde entier.


Béatrice
Grandcolas :

Afrique,
je t'aime!
Après un baccalauréat scientifique, elle hésite entre médecine et mathématique. Elle renonce à des études trop longues contraires à son besoin d’indépendance rapide et conduisant à des métiers qu’elle ne juge pas assez ouverts sur les autres. Elle choisit finalement la gestion puis la fiscalité internationale qui lui permettent de continuer à voyager et de découvrir l’Afrique sub-saharienne en 1981 et d’approcher la Côte d’Ivoire de 1982 à 1988. Le 1er octobre 1988, un coup de foudre entraîne son installation à Abidjan comme avocat responsable de l’ouverture du bureau régional d’un cabinet d’affaires parisien. 4 merveilleuses années consacrées à l’édition juridique et fiscale, au droit des affaires et du développement d’une part, à la découverte d’un pays et de ses habitants que Béatrice apprécie et aime chaque jour davantage et voici le départ pour Washington, D.C. via une année à Paris d’une famille enrichie d’une douce et maternelle nounou Catherine originaire de Bouaké et d’un adorable petit garçon Baptiste toute boule de tendresse, né deux ans plus tôt à Cocody. Béatrice ne quittera pas complètement le continent africain grâce à un mastère de droit des affaires internationales et du développement à l’American University à Washington, D.C. et des missions en Afrique de l’Ouest. Elle sera ainsi heureuse de retrouver une Côte d’Ivoire bouillonnante en 1995, restaurants, maquis, boîtes et hôtels affichant complet. Tout le monde restera à Washington jusqu’au 31 décembre 1997, date à laquelle de grands adieux déchirants séparent Catherine qui décide de rester aux Etats-Unis, Baptiste qui suit son père à Maurice et sa mère de retour à Paris.
L’envie d’entreprendre, et subsidiairement le rejet systématique des seniors et profils atypiques par les employeurs français, conduisent Béatrice à se tourner vers la création. Elle songe à l’immobilier métier de sa sœur dont elle est affectivement très proche. L’enthousiasme n’est pas au rendez-vous pour une activité qu’elle juge trop renfermée sur l’hexagone. Le hasard de vacances au Cameroun conduit le compagnon de Béatrice, qui venait d'être licencié d'une grande banque française à la suite d'une fusion, à s'intéresser à l'hôtellerie. Le pas est sauté, la décision est prise. Dix huit mois de recherches, d’études comparatives sur l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest francophone et anglophone font privilégier la Côte d'Ivoire alors pays indéniablement stable, pays que Béatrice a l'avantage de connaître, quelques règles écrites et d'usage et clefs (bien plus important et long à acquérir) et où elle a un petit réseau de connaissances et amis.
Plus important : durant les années passées en Côte d'Ivoire et lors des missions antérieures et postérieures, elle avait profité de chaque moment de liberté que sa vie professionnelle lui laissait pour découvrir la Côte d’Ivoire. Elle avait été éblouie par la beauté et la diversité du pays, charmée par la gentillesse de ses habitants. La luxuriance de la végétation du sud-ouest la fascinait. Les baignades dans cet océan si chaud et si hospitalier lui manquaient. La paisible ville de Sassandra, ce site unique au débouché du fleuve dans la lagune et la mer, était sa préférée. Le charme de cette ancienne ville coloniale assoupie alors encore entretenue et son climat (82 jours de pluie annuels contre 110 à Abidjan) avaient séduit Béatrice. Des images fortes étaient gravées : la traversée du Pont Weygand, une belle oeuvre d’architecture (une des passions de Béatrice), seule voie d’accès (jusqu’en 1992) à Sassandra et sa région ; le survol des lagunes et des côtes rocheuses et découpées ; le ballet des pirogues fanti dans la mer parfois agitée au grand plaisir des surfeurs , le port et son marché animé ; le wharf qu’on pouvait encore imaginer en état de fonctionnement malgré une première cassure ; les anciennes maisons de commerce le long de la plage qui borde le fleuve ; l’embouchure du fleuve vue des collines qui dominent la ville ; l’ancienne résidence du commandant de cercle (connue sous le nom de « Maison du Gouverneur ») ; plus généralement; les vestiges d’un passé plus actif qui invitent au rêve.

Village de Dagbego
Chef du village
Chef des doyens
Le plus vieux
Tenues traditionnelles
Durant toutes ces années de Côte d'Ivoire en qualité de fiscaliste transnationale, avocat, éditeur ou consultant du développement, résidente ou de passage, Béatrice avait été frappée par la rareté, voire l'absence de réceptifs hôteliers aptes à accueillir des étrangers souhaitant allier confort, repos, nature et découverte face à d’immenses ressources touristiques. En résumé, elle était convaincue (et est toujours convaincue) du fort potentiel de développement du secteur du tourisme en Côte d’Ivoire (et des diverses branches qui y sont attachées directement ou indirectement telles que le transport aérien et terrestre, l’hôtellerie, la restauration, les loisirs, les tours-opérateurs, les agents de voyages, les artisans, prestataires spécialisés, les agences de communication, consultants, éditeurs de cartes touristiques ou postales, guides, construction…).

La création répond bien au besoin de défis qui anime Béatrice. Ce sera le choix initial appuyé par l’aide familiale. Un groupe privé suisse est prêt à suivre. En revanche, tous les organismes de développement (internationaux, régionaux, bilatéraux, ou même spécialisés dans les PME) refusent le projet considéré comme trop petit malgré ses FCFA 5 millions et sa contribution certaine au développement durable local en termes d’emploi bien évidemment mais également de préservation de l’environnement, d’accès à la santé, à l’éducation, etc. Béatrice et son compagnon Ollivier ajoutent toutes leurs économies. Les voyages se succèdent : le terrain est trouvé, l’accord conclu, une société anonyme de droit ivoirien constituée, les fournisseurs sélectionnés ; l’architecte élabore son plan de masse ; Béatrice et Ollivier peaufinent leur plan d’affaires …L’addition est refaite et le constat amer : les fonds manquent pour terminer le projet et vivre jusqu’à ce que le futur établissement puisse atteindre l’équilibre. La recherche porte alors sur un rachat. Les offres sont peu nombreuses. Les rares vendeurs ne le sont pas vraiment ou les établissements proposés ne peuvent pas répondre aux critères d’ouverture et de développement qui sont ceux de Béatrice et Ollivier. Le découragement commence à poindre quand une annonce fait renaître l’espoir. Best of Africa qui venait à peine d’ouvrir est mis en vente par les fondateurs, des Français tombés amoureux de la Côte d’Ivoire à l’occasion pour l’un du Rallye Bandama, pour l’autre d’une semaine de congés. Les négociations avancent et l’affaire est conclue le 5 octobre 1999.

Immédiatement et avec enthousiasme, Béatrice et Ollivier démarchent tours opérateurs et agences de voyage en Europe, dans la sous-région et aux Etats-Unis, et commencent des plans d’amélioration du produit en termes de confort, décoration, activités, excursions, etc.

La suite est connue : un coup d’Etat 3 mois plus tard, des tentatives successives, des élections présidentielle et législative fortement médiatisées en 2 000, un transport aérien devenu prohibitif avec le quasi-monopole d’Air France en 2001…la destination « Côte d’Ivoire » déjà peu connue voire inconnue est complètement boudée par les grossistes du tourisme que sont les tour opérateurs. Ces derniers sont sollicités de toute part par des pays plus expérimentés dans le secteur et sa promotion, plus dynamiques voire agressifs sur le plan commercial, des destinations moins chères et plus prisées pour diverses raisons : qualité du service, tarifs, proximité des marchés émetteurs, modes, etc. La concurrence internationale s’accroît en 2 002 avec une économie mondiale morose, la peur du terrorisme et l’attentisme face au risque de guerre en Irak. Et un chiffre d’affaires qui ne cesse de régresser tandis que les coûts (à titre d’exemples, plus de FCFA 2 millions de gazole qui alimente les 2 groupes électrogènes, seules sources d’électricité et d’eau, outre les véhicules automobiles servant aux approvisionnements de gazole et quelques menus achats à Sassandra d’une part, de tous les autres produits alimentaires, pièces détachées, produits d’entretien … à Abidjan d’autre part ; télécommunications dont la part consacrée à Internet en connexion interrégionale atteint à elle seule FCFA 700 000 à 800 000 chaque mois) augmentent.

Malgré ces difficultés, Béatrice ne baisse pas les bras. Grâce à de nouvelles aides familiales et la réalisation du reste de son capital, elle souscrit à une augmentation de capital de la Sarl de droit ivoirien Best of Africa qui s’élève aujourd’hui à FCFA 126.250.000 F.CFA.

Dans le domaine commercial, de la communication et du marketing, dès juin 2000, Best of Africa est intégré à un site Internet commun, www.sassandra.com (aujourd’hui disparu faute de payement de la redevance par le titulaire du nom de domaine) puis achète son propre nom de domaine l’année suivante. Aujourd’hui, le site http://www.bestofafrica.org est diffusé en trois langues, français, anglais, italien et comporte 15 pages et 25 photos. Béatrice fait vivre et connaître le site par des référencements spécifiques dans des annuaires, des portails de voyages, d’hôtels, des portails géographiques Côte d’Ivoire, Afrique francophone, de l’Ouest … Elle recherche et obtient plusieurs échanges de liens. Des investissements publicitaires sont réalisés, tournés vers la clientèle locale : encarts dans des gratuits prestigieux, spots radio et distribution massives de plaquettes publicitaires auprès de différents prescripteurs potentiels : ambassades, organismes internationaux, grandes entreprises, délivrance de bons gratuits de séjour à l’occasion de manifestations caritatives, émissions de radio, de télévision…, marketing direct par des étudiants en fin de cycle BTS gestion commerciale, tourisme ou hôtellerie…

Béatrice et Ollivier participent personnellement à deux salons du tourisme grand public (2000 et 2001) et deux salons professionnels (2001 et 2002), toujours sur les stands de la Côte d’Ivoire. Best of Africa a en outre été représenté dans maints autres salons, soit par des agences, Tour Opérateurs ou représentants spécialisés, soit par le conseiller touristique ivoirien auprès de l’ambassade dans le pays d’accueil. Béatrice et Ollivier ont des contacts suivis avec des professionnels du tourisme en France, Belgique, Allemagne, Italie, Ghana, Burkina Faso, Mali et aux Etats-Unis. Ces derniers ont apprécié la qualité du produit (certains pour l’avoir testé). Ils ont manifesté un intérêt réel qui n’a pas pu se concrétiser en raison de leur crainte d’envoyer des touristes dans un pays qu’ils considéraient à risque.

Pour ce qui concerne le produit, consciente du coût comparatif élevé de charges fixes incompressibles que Best of Africa doit assumer, soucieuse d’un développement durable de l’établissement et du tourisme en Côte d’Ivoire, Béatrice cherche à attirer à une clientèle aisée exigeante mais également attentive à la préservation de l’environnement. Dans cet objectif, Béatrice ne cesse d’améliorer le produit et de le monter en gamme. La carte est enrichie pour devenir « carrément fabuleuse » selon les confidences de quelques hôtes étrangers. La priorité est accordée aux produits locaux frais, aux fruits de mer et poissons. Tennis de table, baby-foot et pataugeoire d’eau douce sont ajoutés. Des massages détente sont proposés aux hôtes ainsi que de nouvelles excursions (plantations, scieries, usines de transformation d’agrumes). Les travaux se poursuivent par l’ajout de climatiseurs, de lampes et tables de chevets ; le confort s’améliore avec de nouveaux éclairages, des oreillers de qualité supplémentaires et des tables de travail… Béatrice crée une bibliothèque salon de lecture (1 500 titres en français et en anglais), Ollivier ajoute une partie musique (piano et guitare). Il met également sur pied un produit « pêche au gros » en collaboration avec un centre de pêche sportive, produit commercialisé dans le catalogue du plus gros tour opérateur français spécialisé dans ce domaine. Béatrice est attentive à la décoration (tableaux, glaces, sélection des bogolans et tissus) et à mille petits détails qui font la différence entre le style standard des chaînes et l’attention personnelle de propriétaires gérants.

Le second semestre 2002 s’ouvre sur un grand vent d’espoir et une énergie renouvelée. La confiance de la communauté internationale dans le pays en général et dans la destination en particulier se fait sentir avec la réintroduction progressive de la Côte d’Ivoire dans les catalogues des principaux tour opérateurs. Les compagnies aériennes reviennent ou s’installent. Les efforts continus des 3 années passées commencent à produire leurs fruits : un reportage photo d’une semaine à Best of Africa est prévu pour octobre, suivi par celui de 3 journalistes de pêche sportive le mois suivant. La parution le 15 septembre 2002 de quelques photos des plats de Best of Africa qui devait être suivie par la présentation des recettes correspondantes sur le site Internet américain www.africa-ata.org suscite l’intérêt immédiat d’un gros TO américain.
Octobre arrive, le site plus superbe que jamais grâce aux travaux commandés avant le départ de Béatrice le 18 septembre pour l’ouverture de TOP RESA (le plus gros salon professionnel francophone qui se tient chaque année à Deauville en France) et exécutés en son absence, il fait beau, le ciel est bleu, la mer est calme, les fleurs sont épanouies. La vie pourrait continuer ainsi faite de relations humaines inchangées et agréables, d’un paysage unique que Béatrice a enfin le temps de regarder et d’une bibliothèque rêve de petite enfance dont elle peut enfin profiter.
En résumé, Best of Africa n'a cessé d'être un petit paradis de verdure et de paix. La forêt primaire est demeurée, l'océan, la lagune, le fleuve, la baie et sa douce tranquillité qui se transforme parfois en paradis du surf, les rochers, les pirogues, les fleurs, tout est présent. Faute d’entretien, la ville de Sassandra au fil des mois s’est en revanche fortement dégradée.

Aujourd’hui, Béatrice continue à croire sincèrement à l’avenir de la destination. Ses atouts indéniables n’ont pas disparu et ne vont pas disparaître : proximité de l'Europe, absence de décalage horaire ; ensoleillement et chaleur lorsque l’hiver sévit en Europe ; mer chaude ; diversité culturelle ; variété des centres d’intérêt possibles ; artisanat de grande qualité et vieille tradition ; écotourisme ; plages et cocotiers ; lagunes et fleuves ; nature et vestiges immobiliers ; et surtout la qualité de l’accueil et la gentillesse des Ivoiriens.

Grâce à une action énergique et volontaire, commune et combinée des pouvoirs publics et du secteur privé, des pays ayant connu des crises similaires se sont redressés rapidement. La Côte d’Ivoire peut le faire.

A son petit niveau, Béatrice a utilisé toutes les opportunités que la crise avait offerte pour apporter ses réflexions aux média internationaux qui ont bien voulu lui ouvrir leurs colonnes ou leurs antennes. Elle espère ainsi avoir pu contribuer à donner une image plus juste et mesurée de la Côte d’Ivoire et de ses habitants, à effacer de la mémoire du grand public et des professionnels du voyage et du tourisme étrangers des impressions excessivement négatives que certaines photos ou propos ont pu générer et tout simplement à faire connaître et aimer le pays pour toutes ses richesses naturelles et humaines. Durant ces longs mois de crise, Béatrice a reçu de nombreux témoignages d’amitié et de solidarité de clients, de connaissances et même de purs inconnus qui sincèrement amoureux de la Côte d’Ivoire ne comprenaient pas et voulaient aider ou exprimer leur chagrin, un capital à partir duquel beaucoup peut être construit.

Béatrice GRANDCOLAS

Best of Africa, des moments de rêve...
Hôtel - Restaurant
Charme et Cuisine.
Nature et Confort
Activités et Excursions
Calme et Tranquillité
Dagbego - Côte d'Ivoire
Tel : (225) 34 72 06 06
E-Mail : best@bestofafrica.org
Site : www.bestofafrica.org
Français/Anglais/Italien
Visite de Monsieur le Ministre du Tourisme Marcel Amon Tanoh à Best of Africa
Accueil légendairement spontané, paisible et chaleureux!
Le Chef du village de Dagbego en communion avec les ancêtres; Le rituel de bénédiction.
Photos de droite:Le Ministre salue les notables, les autorités municipale et religieuse du village
ci - dessous, les coeurs plein d'amour, les corps esquissent des pas de danse!

Copyright © 2006 Ahibo Inc. Tous droits réservés.